« Le matin du 27 janvier 1945, j’ai vu des morts redevenir vivants. »
Joseph Bialot, arrêté et déporté en juillet 1944, est l’un des rares Français à avoir vécu la libération d’Auschwitz par les Soviétiques. Mais être libéré, est-ce être libre ? Derrière lui, des compagnons qui ne reviendront pas. Devant, une vie à reconstruire. Le début de « soixante-cinq années de fausse résurrection » comme il le dit lui-même.
Ce livre est le témoignage d’un homme happé par la machine de mort. Le récit tragique et parfois burlesque de plusieurs mois d’errance, de Cracovie à Odessa, avant de rejoindre la France en mai 1945. La chronique d’une renaissance des plus douloureuses.
« Joseph Bialot raconte comme personne les petits trafics de survie, l’hiver 1945, dans le camp libéré, puis dans Cracovie. Il n’en est pas encore revenu d’être revenu. » Guy Konopnicki – Marianne