Co-édition avec l'ÉSAD d'AmiensL’enjeu de SANS (FR) 1628-1924 est de mettre en évidence l’irrépressible essor en France, des Lumières au commencement du XXe siècle, d’une forme, d’un genre d’écriture aux mille facettes qui va de soi et s’épanouit dans le devenir commun. Cette forme est le Sans, c’est-à-dire la lettre sans empattements, ou « bâton » comme on l’appelle encore aujourd’hui dans certains manuels scolaires. Sans : une préposition qui désigne ce qui manque, fait défaut, n’est pas, ou plus, présent. En typographie, ce terme fait référence aux caractères dépourvus d’empattements, ces traits horizontaux, situés perpendiculairement à l’extrémité des fûts des lettres de l’alphabet latin. Comment évoquer, décrire une chose si évidente, qui peut aussi bien émaner de quelques gestes personnels et simples que d’un processus technique complexe ?