- EAN13
- 9782821882898
- Éditeur
- Presses Universitaires de Provence
- Date de publication
- 07/07/2017
- Collection
- Le temps de l’histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Politiques du passé
Usages politiques du passé dans la France contemporaine
Presses Universitaires de Provence
Le temps de l’histoire
Les gouvernements et les acteurs politiques nationaux mettent en œuvre des
politiques de la mémoire. Le fait n'est pas nouveau, mais la fréquence et
l'intensité de ce type d'action publique semblent croître depuis une trentaine
d'années. Le constat peut paraître paradoxal : entre l'éclatement du passé
commun mis à mal par la crise de l'État-Nation et l'évanouissement de tout
avenir radieux, l'échelon national peut-il encore promouvoir de grandes
mythologies collectives, ou même mener une politique symbolique ? L'ouvrage
s'attache à répondre à ces questions en analysant la construction des
politiques du passé par les pouvoirs publics et par certains acteurs
politiques nationaux. Les premiers, aux prises avec les zones d'ombre de la
mémoire nationale, créent de nouvelles commémorations et s'essaient à dire le
juste et le vrai en matière d'histoire. Ce faisant, ils répondent à une
demande sociale qui, souvent contradictoire, les contraint à négocier la
redéfinition du passé. Quant aux autres acteurs nationaux, ils revisitent
aussi leur histoire pour consolider ou refonder leur identité. Fondé sur des
études empiriques, ce livre est une contribution à la réflexion contemporaine
sur la question des régimes d'historicité et des rapports entre histoire et
mémoire.
politiques de la mémoire. Le fait n'est pas nouveau, mais la fréquence et
l'intensité de ce type d'action publique semblent croître depuis une trentaine
d'années. Le constat peut paraître paradoxal : entre l'éclatement du passé
commun mis à mal par la crise de l'État-Nation et l'évanouissement de tout
avenir radieux, l'échelon national peut-il encore promouvoir de grandes
mythologies collectives, ou même mener une politique symbolique ? L'ouvrage
s'attache à répondre à ces questions en analysant la construction des
politiques du passé par les pouvoirs publics et par certains acteurs
politiques nationaux. Les premiers, aux prises avec les zones d'ombre de la
mémoire nationale, créent de nouvelles commémorations et s'essaient à dire le
juste et le vrai en matière d'histoire. Ce faisant, ils répondent à une
demande sociale qui, souvent contradictoire, les contraint à négocier la
redéfinition du passé. Quant aux autres acteurs nationaux, ils revisitent
aussi leur histoire pour consolider ou refonder leur identité. Fondé sur des
études empiriques, ce livre est une contribution à la réflexion contemporaine
sur la question des régimes d'historicité et des rapports entre histoire et
mémoire.
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