- EAN13
- 9782753537644
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 17/07/2015
- Collection
- Le Sens social
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les étudiants en France
Histoire et sociologie d'une nouvelle jeunesse
Presses universitaires de Rennes
Le Sens social
Autre version disponible
Au milieu du XXe siècle, les étudiants constituaient une frange étroite de la
jeunesse et étaient pour la plupart des garçons issus des classes supérieures.
Ils forment aujourd’hui un groupe nombreux, plus important numériquement que
celui des artisans et commerçants. être étudiant est devenu la forme canonique
de la jeunesse, le modèle social privilégié du passage au statut adulte, non
seulement dans les métropoles mais aussi dans les villes moyennes, non
seulement pour les garçons mais aussi pour les filles. Celles-ci sont même
devenues majoritaires parmi les inscrits post-baccalauréat. On observe
cependant encore de fortes inégalités d’accès à l’enseignement supérieur selon
l’origine sociale, et une importante différenciation des étudiants selon les
études suivies. L’accroissement des effectifs s’est en effet accompagné d’une
mutation et d’une diversification profondes des manières d’être étudiant. Cet
ouvrage qui associe les compétences d’historiens, sociologues, économistes,
statisticiens, politistes propose pour la première fois une vue d’ensemble des
transformations qui ont affecté le monde étudiant depuis le début des années
1960 et un éclairage particulièrement approfondi des variations observables
depuis le milieu des années 1990. Il apporte des repères chronologiques et
démographiques ; met en relation les changements institutionnels, les flux et
parcours ; analyse les formes de mobilisation et de représentation. Il
s’intéresse à de multiples aspects de la vie étudiante : répartition de
l’emploi du temps, argent, logement, alimentation, santé, pratiques
culturelles, conditions d’étude et de réussite. Et il ne cède jamais à la
facilité de présenter un illusoire « étudiant moyen » : il décrit et analyse
la diversité croissante d’un univers contrasté du point de vue du degré
d’autonomie, du degré d’intégration au monde de l’enseignement supérieur, du
degré de disponibilité pour suivre les cours et accomplir les tâches
nécessaires à la poursuite et la réussite des études.
jeunesse et étaient pour la plupart des garçons issus des classes supérieures.
Ils forment aujourd’hui un groupe nombreux, plus important numériquement que
celui des artisans et commerçants. être étudiant est devenu la forme canonique
de la jeunesse, le modèle social privilégié du passage au statut adulte, non
seulement dans les métropoles mais aussi dans les villes moyennes, non
seulement pour les garçons mais aussi pour les filles. Celles-ci sont même
devenues majoritaires parmi les inscrits post-baccalauréat. On observe
cependant encore de fortes inégalités d’accès à l’enseignement supérieur selon
l’origine sociale, et une importante différenciation des étudiants selon les
études suivies. L’accroissement des effectifs s’est en effet accompagné d’une
mutation et d’une diversification profondes des manières d’être étudiant. Cet
ouvrage qui associe les compétences d’historiens, sociologues, économistes,
statisticiens, politistes propose pour la première fois une vue d’ensemble des
transformations qui ont affecté le monde étudiant depuis le début des années
1960 et un éclairage particulièrement approfondi des variations observables
depuis le milieu des années 1990. Il apporte des repères chronologiques et
démographiques ; met en relation les changements institutionnels, les flux et
parcours ; analyse les formes de mobilisation et de représentation. Il
s’intéresse à de multiples aspects de la vie étudiante : répartition de
l’emploi du temps, argent, logement, alimentation, santé, pratiques
culturelles, conditions d’étude et de réussite. Et il ne cède jamais à la
facilité de présenter un illusoire « étudiant moyen » : il décrit et analyse
la diversité croissante d’un univers contrasté du point de vue du degré
d’autonomie, du degré d’intégration au monde de l’enseignement supérieur, du
degré de disponibilité pour suivre les cours et accomplir les tâches
nécessaires à la poursuite et la réussite des études.
S'identifier pour envoyer des commentaires.