“L’hiver, je passe plus de temps avec mes chiens qu’avec ma famille.
Le musher sait qu’il y a des risques à trop considérer ses animaux. Celui de vivre un deuil perpétuel. Celui de produire des chiens agressifs à force d’avoir été trop gâtés. Il n’y a aucun risque cependant à s’y attacher et à nouer avec eux des liens étroits.
Le musher doit chercher le point d’équilibre entre ses intérêts égoïstes immédiats et la viabilité de la communauté à long terme.”
Julien Gravelle, né en 1979, est guide d’expédition dans le nord du Québec.