Qui a lu, et non distraitement, Philippe Denis – la poésie ardente et austère de cet auteur, toujours aimable sous sa réserve et son humour fraternel – ne sera pas autrement surpris de la diversité de ses différents territoires, de la « voie du haïku » au rythme de la marche « chemins faisant » aux « inventions » pour honorer Emily Dickinson, jusqu’à « la-chose-de-personne » et aux aphorismes des derniers recueils. On en trouvera ici une brève traversée, dans l’attente de nouveaux paysages.