Voici vingt-cinq façons de rendre compte des mémoires des empereurs romains
Trajan et Hadrien (98-117 et 117-138 de notre ère). Elles nous offrent de
multiples variations et angles d'approche pluridisciplinaires, et se placent
sous le patronage illustre de l’œuvre de Marguerite Yourcenar, Mémoires
d’Hadrien (1951).
Elles participent de surcroît à la commémoration des mille neuf cents ans de
la mort du vainqueur des Daces et des Parthes et de l’arrivée au pouvoir de
son fils «adoptif», prince philhellène que la romancière avait élu, afin
d’aborder les rapports entre mémoires humaines et Histoire. La littérature des
périodes ancienne, médiévale, moderne et contemporaine est convoquée par les
études ici rassemblées, tout autant que les arts et les nombreuses formes de
représentations et illustrations des aventures humaines de ces deux princes
placés naguère en tête de cet âge d’or de l’histoire romaine, le fameux siècle
des Antonins, revisité depuis à toutes les époques qui se sont succédé.